Vins de Vouvray


Parçay-Meslay

Blason de Parçay-Meslay
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Histoire de Parçay-Meslay.
Histoire de Parçay-Meslay.

"Vouvray, entre Loire, vignes et côteaux".

Parçay-Meslay :
La dénomination du village, dans sa forme actuelle, remonte seulement à 1814. Elle résulte de l’association de deux noms, correspondant à deux entités géographiques mitoyennes, ayant chacune une origine et une histoire distinctes, plus que millénaires.
PARÇAY a d’abord été appelé PARTIACUS, du nom d’un homme latin PARCUS qui, à l’époque gallo-romaine, était propriétaire d’une « villa », sorte de colonie agricole sur le plateau. Cette appellation, confirmée dans une chartre de Charles-le-chauve en 852, a évolué avec le temps et le remplacement du latin par la langue d’oïl. Partiacus se transforma successivement en Parciacum (993), Parçayum (1277), puis Parceyum (1293) et enfin Parçay en 1338.
MESLAY portait primitivement le nom de CAMPANIACUS (1061), ou « champagne », désignant une terre fertile. Mais elle tire son nom actuel de « Moelleim », du latin Mespilium, qui désigne un bois de néfliers poussant, à l’époque, à l’état sauvage sur le plateau.
Même si cette association est récente (moins de deux siècles) on ne peut séparer Parçay de Meslay qui, toutes deux, dépendaient de l’abbaye de Marmoutier, fondée en 372 par MARTIN, évêque de Tours. C’est ainsi que la seigneurie de Parçay appartenait à l’abbaye dès le IXème, bien que jusqu’au XIIème l’exercice de la justice relevât du Bailli de Parçay.
La demeure existe toujours : après avoir été longtemps le presbytère de la paroisse elle est devenue, depuis quelques années, la mairie du village.
De même, le « fief » de Meslay fut rattaché à Marmoutier dès 1061 par un don de Renaud de Hodet, qui y fonda un prieuré. C’est Hugues de Rochecorbon, abbé de Marmoutier, qui en 1220 fit construire à Meslay le Portail et la Grange ainsi que le Colombier et les fortifications. Ces deux constructions et l’édifice seigneurial ont malheureusement été détruits en 1944 par l’armée allemande qui, avant de se replier, fit sauter le dépôt de munitions installé dans les bois avoisinant.
Aux portes de la « Capitale » tourangelle, Parçay-Meslay est un village original, au solide passé agricole, dont le bourg, édifié en 1820 autour de l’ensemble prieural qui occupait le bord sud des plateaux, constitue le cœur, le centre.
Jusqu’au début du XIXème siècle, les habitats traditionnels étaient dispersés sur le plateau, et sans doute médiévaux, mais la plupart étaient troglodytiques, percés dans les coteaux. Cet aspect particulier, prieuré inclus, s’explique par l’exploitation des ressources : grandes cultures des plateaux ; vignes des coteaux.
Depuis 1920 une base aérienne s’est installée qui a contribué à une première modification des structures du village. Mais c’est au cours du dernier demi-siècle, après la fin de la seconde guerre mondiale, que les plus grands changements sont intervenus, avec la création de plusieurs zones industrielles et la création de petits ensembles pavillonnaires pour faire face à l’accroissement de la population. Pour autant, la physionomie générale du village n’en a pas été altérée. Il fait toujours aussi bon vivre à Parçay-Meslay, agglomération de plus de 2 000 habitants, qui a su maintenir ses traditions rurales et cultiver son art de vivre que beaucoup lui envient.
L’église Saint Pierre, construite sur un édifice plus ancien, fut bâtie au XIème siècle. La fresque du cœur, découverte lors d’une réfection, a été mise à jour en 1924 et doit à l’abside de l’église d’être classée Monuments Historique depuis le 4 janvier 1928.